La mort du roi Arthur

Le roi Arthur peut-il mourir ? Certes. Des traîtres rôdent.

La mort du roi Arthur est le cinquième livre du cycle Lancelot-Graal, écrit vers 1230 et repris dans Les Chevaliers de la Table ronde, Romans arthuriens dans la collection Quarto en 2022.

Mais le roi Arthur peut-être n’est pas aussi mort qu’on le croit…

La Quête du saint Graal

Roman anonyme du treizième siècle, La Quête du saint Graal mélange aventures chevaleresques et quête spirituelle. Qui sera le chevalier digne d’assister aux mystères du Graal ? Quelles épreuves devra-t-il surmonter pour trouver le Graal ? Pourquoi sommes-nous toujours aussi fascinés par cet objet ?

Datée de 1220-1225, La Quête du saint Graal est la quatrième partie du cycle Lancelot-Graal. Le roman a été traduit de l’ancien français par Gérard Gros en 2009 pour les éditions Gallimard et repris dans Les Chevaliers de la Table ronde, Romans arthuriens dans la collection Quarto en 2022.

Mais au fond, c’est quoi, le Graal ? (je ne pouvais pas m’en empêcher)

Le Roman du roi Yder

Mais qui est ce roi Yder ? C’est un chevalier en quête d’aventure qu’adoube le roi Arthur et c’est le héros d’un roman anonyme de la fin du douzième ou du début du treizième siècle.

Ce roman typique de la chevalerie médiévale a été traduit de l’ancien français par Jacques-Charles Lemaire pour les éditions EME en 2010 et repris en 2022 dans Les Chevaliers de la Table ronde, Romans arthuriens dans la collection Quarto des éditions Gallimard.

Chrétien de Troyes : Perceval ou le Conte du Graal

Dans la légende arthurienne, il est un objet central, le Graal, et un chevalier naïf appelé à un grand destin, Perceval, dont Chrétien de Troyes raconte les aventures dans un livre, Perceval ou le Conte du Graal, écrit vers 1181-1190 que je lis ici dans sa traduction en français moderne de Daniel Poirion publiée aux éditions Gallimard en 1994 et reprise dans Les Chevaliers de la Table ronde, Romans arthuriens, dans la collection Quarto en 2022.

Chrétien de Troyes : Yvain ou le Chevalier au Lion

Romans arthuriens, romans de la Table ronde, imaginaire médiéval, chevaliers, amour courtois, tournois et enchantements, voici quelques mots sur l’un des romans qui a fixé le mythe, celui d’Yvain, ce chevalier au lion qui est l’incarnation même du chevalier idéal.

Écrit par Chrétien de Troyes vers 1177-1181, Yvain ou le Chevalier au Lion a été traduit de l’ancien français en 1994 par Philippe Walter pour les éditions Gallimard puis repris en 2022 dans la collection Quarto.

Geoffroi de Monmouth : Histoire des rois de Bretagne

Suite de ma plongée dans l’univers arthurien, avec un livre d’histoire qui ressemble à un roman :

Histoire des rois de Bretagne : “Les Temps d’Arthur”, de Geoffroi de Monmouth, l’une des sources des légendes arthuriennes, a été écrite en 1136-1137, puis traduite du latin par Laurence Mathey-Maille pour les éditions Les Belles Lettres en 2013 et reprise dans le livre Les Chevaliers de la Table ronde, romans arthuriens dans la collection Quarto des éditions Gallimard en 2022.

Kulhwch et Olwen

Remonter aux origines des légendes arthuriennes, quelque part au Pays de Galle :

Kulhwch et Olwen est un conte gallois à l’origine de la légende arthurienne, daté de 1100 et traduit du moyen gallois par Pierre-Yves Lambert, pour les éditions Gallimard en 1993 et tiré du livre Les Chevaliers de la Table Ronde, Romans arthuriens, publié chez Gallimard dans la collection Quarto en 2022.

Quant au sanglier de Cornouailles, le fameux Twrch Trwyth, il en reste des traces dans des versions beaucoup plus récentes de la légende :

Chauvel, Lereculey, Simon : Arthur, une épopée celtique

La légende arthurienne n’en finit pas de renaître sous des formes aussi variées qu’inattendues. Avec cette série de bandes dessinées, nous voilà en même temps aux sources de la légende, puisque ce sont les sources les plus anciennes qui ont inspiré les auteurs, mais aussi en pleine modernité, Arthur faisant son entrée (du moins à ma connaissance) dans le neuvième art.

Arthur, une épopée celtique, est une série de bandes dessinées publiée aux éditions Delcourt dans la collection Conquistador. Les scénarios sont signés David Chauvel, les dessins Jérôme Lereculey et les couleurs de Jean-Luc Simon. Elle est composée des albums suivants :

  1. Myrddin le fou, 1999
  2. Arthur le combattant, 2000
  3. Gwalchmei le héros, 2000
  4. Kulhwch et Olwen, 2001
  5. Drystan et Esyllt, 2002
  6. Gereint et Enid, 2003
  7. Perdur le naïf, 2005
  8. Gwenhyfar la guerrière, 2006
  9. Medrwt le traître, 2006 (préface de Jacques Le Goff).

Petite bibliothèque kaamelottienne

Kaamelott, on peut apprécier la série sans savoir lire (comme Perceval), mais en lisant autour d’elle, on peut l’apprécier encore plus. Voilà un tout petit aperçu des lectures possibles si l’on veut mieux comprendre le phénomène Kaamelott :

Les livres évoqués ci-dessus :

  • Michel Zink, Introduction à la littérature française du Moyen Age, Presses universitaire de Nancy, 1990.
  • Dominique Boutet, Histoire de la littérature française au Moyen Âge, Éditions Champion, 2003.
  • Chrétien de Troyes, Romans de la Table Ronde, traduction de Jean-Pierre Foucher, Éditions Gallimard, 1970.
  • Chrétien de Troyes, Le Chevalier de la Charrette, traduction de Charles Méla et Catherine Blons-Pierre, Librairie Générale Française, 1992 et 1996.
  • Stéphane Encel, Petit crapahut dans le parler de Kaamelott à l’usage des pégus et du gratin, Le Passeur, 2021.
  • Clément Pelissier, Explorer Kaamelott : Les dessous de la Table Ronde, Third Éditions, 2021.
  • Alexandre Astier et Steven Dupré, Kaamelott (9 tomes publiés chez Casterman de 2006 à 2020).

Dans ma vidéo, il est aussi question d’un film (parmi tant d’autres), dont voici un extrait :

Quant au mot de la fin, laissons-le à Perceval :

Lectures kaamelottiennes

Travail et plaisir à la fois, crapahuter sous la Table ronde, y dénicher des légendes et des bons mots, tenter de mettre de l’ordre dans le foisonnement, pour bientôt raconter Kaamelott à des jeunes gens qui ne savent pas très bien quand c’était le Moyen-Âge, vers 1900 peut-être. Leur répondre : c’est pas faux. Puis leur citer Aristote (sans oublier d’ajouter des vieux, bien sûr) :