Yves Swolfs : Durango

Le western à l’état pur, avec des personnages qu’on dirait tout droit sortis des films de Sergio Leone, voilà Durango, textes et dessins d’Yves Swolfs (puis dessins d’Yves Girod et Iko) :

  1. Les chiens meurent en hiver, édition des Archers, 1981.
  2. Les forces de la colère, édition des Archers, 1982.
  3. Piège pour un tueur, édition des Archers, 1983.
  4. “Amos”, édition des Archers, 1984.
  5. Sierra sauvage, édition des Archers, 1985.
  6. Le destin d’un desperado, édition des Archers, 1986.
  7. “Loneville”, édition des Archers, 1987.
  8. Une raison pour mourir, Dargaud, 1988.
  9. L’or de Duncan, Alpen Publishers, 1990.
  10. La Proie des chacals, Alpen Publishers, 1991.
  11. Colorado, Alpen Publishers, 1992.
  12. L’Héritière, Alpen Publishers, 1994.
  13. Sans pitié, Alpen Publishers, 1998.
  14. Un pas vers l’enfer, dessin d’Yves Girod, Soleil, 2006.
  15. El Cobra, dessin d’Yves Girod, Soleil, 2008.
  16. Le Crépuscule du vautour, dessin d’Yves Girod, Soleil, 2012.
  17. Jessie, dessin d’Iko, Soleil, 2016.

Olivier Hodasava : Une ville de papier

Mais qu’est-ce qu’une ville de papier ? Oliver Hodasava, voyageur virtuel ou réel sur son blog Dreamlands (dreamlands-virtual-tour.blogspot.com), nous l’explique dans son fascinant roman Une ville de papier, publié en 2021 aux éditions inculte.

Henry David Thoreau : La désobéissance civile

Question éternelle : faut-il obéir au gouvernement ? Question d’actualité. Pour y réfléchir, il y a ce texte fondateur d’Henry David Thoreau, La désobéissance civile, qu’il écrit en 1846 et que je lis dans la traduction de Jacques Mailhos publiée aux Éditions Gallmeister en 2017 :

Larry Watson : Montana 1948

Je voulais un livre qui se passerait dans l’Amérique profonde, un truc avec des cow-boys et des Indiens mais en plus moderne, et voilà que je tombe, dans les rayons de ma bibliothèque préférée, sur ce Montana 1948 qui, tenez-vous bien, se passe dans le Montana en 1948. Qu’en dire de plus ? Ceci :

Montana 1948 de Larry Watson a été publié dans sa version originale en 1993, puis traduit en 1996 par Bertrand Péguillan pour les Éditions J.-C. Lattès et repris en 2017 aux Éditions Gallmeister.

Howard Zinn : Une histoire populaire des États-Unis

L’Amérique, l’Amérique, on trouve l’or au fond des ruisseaux, le Grand Ouest, l’épopée fantastique des aventuriers et des trappeurs, l’Amérique, la Révolution, la démocratie, la liberté (statufiée dès l’arrivée), l’Amérique, le pays où tous les hommes sont égaux, le pays où tous les hommes (les femmes ? oubliées, comme les Amérindiens, les Noirs, les Latinos, les prolétaires, les prisonniers, les pacifistes, les sans-dents, les sans-le-sou, les sans-grade, la liste est infinie) sont égaux, l’Amérique des livres d’histoire soudain tombe de haut.

Howard Zinn nous livre, moults documents à l’appui, une autre version de l’histoire. Christophe Colomb débarque : il massacre. Des gens s’enrichissent : ils en exploitent d’autres. Un gouvernement est élu : seuls les riches votent. Triste épopée que cette Amérique-là, triste récite que celui d’Howard Zinn, s’il n’y avait celles et ceux qui se révoltent contre cette Amérique-là, ces oubliés à qui la parole est redonnée.

Voici quelques réflexions qui me sont venues à la lecture de ce passionnant livre d’histoire :

Publiée initialement en 1980, Une histoire populaire des États-Unis, De 1492 à nos jours, a été remaniée à plusieurs reprises jusqu’en 2005. Entre 2002 et 2014, le livre a été traduit en français par Frédéric Cotton pour les Éditions Agone.